Brève

La CPU, son équivalent espagnol la CRUE et la CDEFI ont signés un accord visant la création d`une université franco-espagnole (01/03/2017)

Le 20 février 2017, en présence de François Hollande et du Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, lors du sommet franco-espagnol organisé à Malaga, la Conférence des Présidents d`Université (CPU), la Conférence des Recteurs d`Université Espagnole ( son équivalent espagnol) - et la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d`ingénieurs (CDEFI) ont signés un accord visant la création d`une université franco-espagnole, ainsi que la mise en place d’un comité d’orientation visant à définir les objectifs précis de cette future Université. La signature de cet accord à Malaga fait suite à un protocole d’accord signé à Madrid le 20 novembre 2015 par la CPU et par la CRUE et à une réunion entre les deux Conférences, le 13 juillet dernier.
Le comité d`orientation se compose des représentants des universités et écoles espagnoles et françaises parties prenantes de l’accord, ainsi que des représentants des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et des Affaires étrangères des deux pays.
Dans une interview donné à AEF, Jacques Comby (Président de Lyon-III et de la commission des relations internationales et européennes de la CPU) à déclaré que l`objectif "est de rapprocher les universités des deux pays et de mieux organiser les collaborations", à l`image des universités franco-allemande et franco-italienne. "Il s’agit de construire l’Europe des universités du Sud". Ainsi que de "créer notamment des co-diplomations dans tous les domaines, entre universités et écoles d’ingénieurs" et de "développer les programmes de recherche et renforcer les capacités à déposer des projets communs" au niveau européen.
Nous sommes au début de ce projet qui a vocation à se développer", sur la base d’un "noyau dur" d’établissements, poursuit-il, indiquant que "les universités de Pau, Montpellier, Lorraine et Perpignan ont été particulièrement actives". Côté espagnol, on retrouve notamment l’université Complutense de Madrid, l’université de Barcelone ou encore celle de Valence.
Il salue l’action de Mohamed Amara, président de l’université de Pau et coordinateur du projet et de l’ancien président de la CRUE, Manuel Lopez.