Brève

Un salarié français sur deux prêt à partir à l’étranger pour le "bon travail" (étude Randstad Workmonitor) (25/08/2016)

Quitter la France pour décrocher le travail tant espéré ? D’après un communiqué rendu public le 25 juillet 2016, les salariés français seraient partagés. En effet, un salarié français sur deux est prêt à déménager à l’étranger pour y occuper l’emploi qui lui plaît, selon la dernière étude Randstad Workmonitor.
18 % quitteraient sans hésiter l’Hexagone pour l’emploi de leur rêve, tandis qu’un tiers (32 %) le ferait volontiers. Inversement, la perspective de franchir les frontières pour avoir le "bon job" laisse indifférent la moitié des salariés interrogés. L’étude révèle que c’est en Inde et au Mexique que les salariés seraient les plus nombreux à sauter le pas. Fait intéressant, à l’exception du Japon, les seuls pays dans lesquels une majorité de salariés ne seraient pas prêts à vivre à l’étranger, même pour le bon emploi, se trouvent tous en Europe.
D’autre part, les seuls pays de l’UE affichant une majorité de salariés ouverte à l’idée d’un départ à l’étranger pour saisir une opportunité professionnelle sont, à l’exception du Royaume-Uni et de la Hongrie, des pays du sud de l’Europe éprouvés par la crise. Les salariés d’Espagne (65 %), d’Italie (61 %), de Grèce (57 %) et du Portugal (54 %) sont en majorité favorables à cette idée. Une disposition qui fait écho à "l’exode de nombreux jeunes, Espagnols et Grecs surtout, qui ont quitté leur pays entre 2011 et 2013, au plus fort de la crise qui frappait alors leur pays, dans l’espoir de trouver du travail sous des cieux plus cléments", ajoute l’étude menée par Randstad Workmonitor.
Source AEF Social RH: Dépêche n°542656