Les Fongecif cherchent leur place dans la réforme
Un comité de pilotage
Le réseau des Fongecif, constitué d’entités autonomes, a du mal à proposer un projet commun. En avril dernier, celui d’Île-de-France avait lancé l’idée, restée, à ce jour sans suite, de se transformer en une agence des transitions professionnelles. La date butoir de leur disparition au 1er janvier 2020 met aujourd’hui la pression sur le réseau. Un comité de pilotage réunissant tous leurs présidents et directeurs planche sur la meilleure façon de se préparer à l’échéance. Appuyé par le cabinet Algoé, il étudierait la création, avec des antennes régionales, d’une nouvelle structure nationale afin de porter une candidature solide d’opérateur de CEP. Contacté par la Quotidien de la formation, le réseau n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment.
Des incertitudest
Si la feuille de route des Fongecif pour 2019 est fixée par la loi, il reste des incertitudes. L’activité du CPF de transition sera-t-elle suffisante pour occuper les équipes chargées de l’instruction des dossiers et de la mise en œuvre des formations ? Il faudra attendre le décret sur la ventilation des fonds mutualisés entre les différentes enveloppes pour connaître les ressources allouées au CPF de transition. Le chiffre de 0,1 % circule soit une baisse significative par rapport à celles du Cif [Congé individuel de formation] actuel (0,2 %). Autre inquiétude pour l’année 2019, le risque d’un trou d’air, classique lors de la mise en place d’un nouveau dispositif. Les salariés et les entreprises auront besoin de temps pour s’approprier le CPF de transition.