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Focus sur: Bob Emploi
Plate-forme indépendante construite par l`ONG Bayes Impact, le projet "Bob Emploi" est parti d`une idée simple : permettre à chaque individu de bénéficier d`un accompagnement sur mesure en utilisant les algorithmes pour identifier les meilleures solutions pour chaque profil.
Bob Emploi fonctionne donc en proposant des recommandations aussi personnalisées que possible aux chercheurs d`emploi dans le but de les aider à avancer dans leur recherche. Ces recommandations sont de deux types : les solutions stratégiques ("Avez-vous pensé aux contrats en freelance ?") et les actions simples et concrètes qui seront proposées chaque jour aux chercheurs d`emploi pour les mettre en œuvre ("Lire cet article sur comment envisager un passage en freelance"). Ainsi, un algorithme analyse les données du marché du travail ainsi que des millions de parcours de recherche d`emploi afin de permettre à chacun de bénéficier des bons conseils au bon moment de façon personnalisée. A ce jour, 500 recommandations ont étés créées, notamment grâce aux contributions de chercheurs d`emploi, de conseillers Pôle Emploi, mais aussi d`individus provenant de tous horizons.
L`accompagnement sur "Bob Emploi" s`articule autour de 3 actions:
- Obtenir un plan d`action sur mesure: Le profil du demandeur d`emploi est croisé avec le marché du travail afin de l`aider à identifier comment booster sa recherche d`emploi.
- Recevoir de nouveaux conseils chaque jour: Tous les jours, le demandeur d`emploi reçoit des actions concrètes lui permettant de bosster sa recherche.
- Découvrir de nouveaux métiers à son image: En interagissant avec l`application, le candidat améliore la pertinence des recommandations qui lui sont faites, l`algorithme s`adaptant, à chaque interaction.
Vous souhaitez vous inscrire et bénéficier de l`aide de "Bob Emploi", rendez-vous sur le site Internet bob-emploi.fr
Sortie du rapport national emploi, métiers et formations dans la filière équine
L’édition 2016 du Rapport national emploi, métiers et formations dans la filière équine vient de sortir.
Ce rapport décrit les emplois liés à la filière équine et plus particulièrement les emplois salariés agricoles générés par les établissements équestres, les centres d’entraînement de chevaux de courses et les structures d’élevage. En plus de l’évolution des conditions d’emploi des travailleurs, les derniers éléments de conjoncture discernent les secteurs d’activité en croissance.
Grâce aux autorités de tutelle et organismes de formation habilités, les effectifs en formation « filière équine » sont aussi précisés. Leur évolution met en lumière les secteurs en développement, en stagnation et ceux qui ne bénéficient plus du même attrait qu’il y a quelques années. Des renseignements sur les réformes des certifications en cours sont également présentés.
Enfin, l’adéquation emploi-formation est envisagée sous différents angles :
- l’insertion professionnelle des diplômés,
- les tensions de recrutement recueillies via la plateforme équi-ressources, de plus en plus représentative du marché du travail salarié, et ses 7 conseillers en territoire,
- les études « métier » et « secteur » réalisées depuis 2014 par l’Observatoire métiers, emploi, formations filière équine (OMEFFE) d’équi-ressources.
Les analyses ont été formulées en concertation avec des représentants de la filière équine.
Vous pouvez consulter ce rapport (au format PDF) à l`adresse URL suivante
Une enquête recense et analyse les besoins des employeurs en matière de langues
Les dernières années sont marquées par l’accélération des mobilités internationales (grandes entreprises avec filiales à l’étranger, programme Erasmus…). Fin 2015, 1,7 million d’expatriés sont officiellement inscrits dans le registre des Français vivant à l’étranger. Dans la réalité, le Ministère des Affaires étrangères évalue entre 2 et 2,5 millions le nombre de personnes hors de l’hexagone.
Les langues agissent également comme un levier pour l’employabilité en France. C’est ce que montre le projet « Langues et employabilité » (LEMP), cofinancé par la Commission européenne et porté par un consortium institutionnel – Ministère de l`Éducation nationale, de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, CIEP, Onisep, Céreq-IREDU, CCI France et Erasmus+ France.
Objectif de cette vaste enquête réalisée en 2014-2015 ? Recenser et analyser les besoins des employeurs en matière de langues, afin d’améliorer l’employabilité des jeunes. Elle s’appuie pour cela sur 3 volets :
- une analyse de plus de 1 500 offres d`emploi présentes sur les sites de Pôle emploi et de l`APEC,
- une étude quantitative auprès de 801 entreprises,
- une étude qualitative auprès de 14 responsables d`entreprises.
Les résultats se trouvent compilés dans le rapport d`enquête Analyse des besoins des employeurs français au regard des compétences en langues vivantes étrangères. Il met en avant 4 tendances de fond :
- la maîtrise d`une ou plusieurs langues étrangères est un atout pour la carrière, aussi bien au moment du recrutement que pour l’accès aux promotions et augmentations salariale,
- les recruteurs ont besoin d`une grande diversité linguistique : 21 langues étrangères sont citées par les employeurs, et 22 langues sont mentionnées dans les offres d`emploi de l`APEC et de Pôle emploi.
- le besoin de compétences en langues étrangères se développe à tous les niveaux de l`entreprise, avec une dégression relative au niveau de compétences : d’abord les cadres et dirigeants, puis les employés, techniciens et ouvriers,
- l`ensemble des personnels mobilise aussi bien des compétences orales qu`écrites.
Vous pouvez consulter cette enquête en suivant ce lien
La Commission européenne a publié son premier rapport sur la mise en œuvre de la Garantie pour la jeunesse
Le 4 octobre 2016, la Commission européenne a présenté un rapport, sous la forme d`une communication, qui souligne les principales réussites de la Garantie pour la jeunesse depuis sa création en 2013, et esquisse les moyens d`améliorer l`action de l`UE et des États membres pour le déploiement de ce dispositif.
La Garantie pour la jeunesse a été créée par une recommandation adoptée par le Conseil EPSCO le 28 février 2013, sur la base d`une proposition présentée par la Commission le 5 décembre 2012, et entérinée en juin 2013 par le Conseil européen. Elle vise à ce que chaque jeune se voit proposer un emploi, une formation continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant sa sortie de l`enseignement formel ou de la perte de son emploi.
Il ressort de la communication de la Commission européenne que si le chômage des jeunes reste une préoccupation majeure dans de nombreux États membres, les jeunes Européens ont dans l`ensemble, depuis 2013, "mieux réussi sur le marché de l`emploi que ne l`annonçaient les prévisions". Environ neuf millions de jeunes ont accepté une offre, d`emploi pour la plupart, dans le cadre de la garantie pour la jeunesse. L`UE compte 1,4 million de jeunes chômeurs et 900 000 jeunes "NEET" (ne travaillant pas et ne suivant ni études ni formation) de moins qu`en 2013. "Ces tendances encourageantes suggèrent que la garantie pour la jeunesse, appuyée par l`Initiative pour l`emploi de la jeunesse (IEJ), a contribué à changer la donne sur le terrain", constate le communiqué de la Commission européenne.
Grâce à l`Initiative pour l`emploi de la jeunesse (IEJ), 6,4 milliards d`euros ont été dépensés à l`échelle de l`UE, ce qui a permis de donner une aide directe à plus de 1,4 million de jeunes "NEET" vivant dans les régions les plus défavorisées, rapporte encore la Commission européenne. Au vu de ces avancées, cette dernière a récemment proposé d`augmenter les ressources budgétaires de l`IEJ en affectant un milliard d`euros de plus à la dotation budgétaire spécifique de l`IEJ et en la complétant par un autre milliard provenant du Fonds social européen. "Ces deux milliards permettront d`aider environ un million de jeunes de plus d`ici à 2020 dans les États membres les plus touchés par le chômage des jeunes", dit-elle.
Par ailleurs, "la garantie a contribué à des réformes nationales importantes des systèmes éducatifs, des services de l`emploi et des partenariats visant à offrir aux jeunes de meilleures perspectives", s`est réjouie la commissaire pour l`emploi, les affaires sociales, les compétences et la mobilité des travailleurs, Marianne Thyssen.
Enfin, dans sa communication, la Commission souligne "la nécessité d`intensifier et d`étendre la garantie pour la jeunesse, et d`accélérer la mise en œuvre de l`IEJ". Des efforts supplémentaires doivent être fournis pour aider les jeunes "difficiles à atteindre" et par ailleurs, pour augmenter la qualité des offres et des services proposés aux jeunes.
Vous pouvez consulter la communication de la commission intitulé: "La garantie pour la jeunesse et l’initiative pour l’emploi des jeunes, trois ans après" en suivant ce lien
Envol (expérience internationale de valorisation des compétences linguistiques et professionnelles); pour favoriser l`insertion de 80 jeunes chômeurs Franciliens
Le GIP Emploi Roissy porte une expérimentation baptisée Envol (expérience internationale de valorisation des compétences linguistiques et professionnelles), financée par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus + et par une entreprise privée, qui permettra à 80 jeunes demandeurs d’emploi franciliens d`effectuer un stage en entreprise en Angleterre (Brighton, Eastbourne), Espagne (Séville) ou en Irlande (Cork). Le séjour doit durer entre six semaines et trois mois. Les bénéficiaires du dispositif auront au préalable suivi une formation linguistique intensive de 80 heures, répartie sur un mois. 15 jeunes franciliens de 18 à 30 ans habitant le territoire du Grand-Roissy Le Bourget viennent de débuter un stage dans une entreprise de l’hôtellerie-restauration, du commerce ou du tourisme en Angleterre ou en Espagne.
Cette expérimentation qui a débuté en octobre 2016 et qui prendra fin en mai 2018, doit permettre à ces jeunes "d’améliorer trois compétences clés : posture professionnelle, relation client en environnement multiculturel, maîtrise linguistique", explique le GIP Emploi Roissy, dans un communiqué publié le 19 octobre 2016.
Les jeunes sélectionnés doivent être suivis par une mission locale, une école de la deuxième chance ou par Pôle emploi. Ils ont au maximum un diplôme de niveau bac + 3, et sont retenus selon leur motivation et leur projet professionnel. Il doiventt également avoir des bases en anglais ou en espagnol.